- J'ai qu'ça à fout' !
- Non... mais... imaginons !!!
- J'ai qu'ça à fout' !
- Tu veux pas faire... un effort ?
- J'ai qu'ça à fout' !
- Bon, et bien je vais me promener..
- T'as qu'ça à fout' ?!
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- J'ai qu'ça à fout' !
- Non... mais... imaginons !!!
- J'ai qu'ça à fout' !
- Tu veux pas faire... un effort ?
- J'ai qu'ça à fout' !
- Bon, et bien je vais me promener..
- T'as qu'ça à fout' ?!
Le trajet du vent s'annonce à la feuille. Elle s'agrippe au sol par ses extrémités racornies.
Puis l'oeil lit son mouvement. Saccadé, crispé, appelant le sol au secours, griffant.
L'oeil pense qu'elle pourrait chanter, un de ces jours.
[Et si vous chantez ça fera presque un dialogue]
Et ben c'est clair, ce qui est bon signe. C'est bien, l'oeil, quand même...
Il y a un ange qui volète autour de moi.
Je le sais. A peine cependant si je devine son souffle. En ce moment le vent est fort, le sien est... inaudible.
Il est là, à se préserver de mon regard. Cela a quelque chose de facétieux et de gentiment attentionné. De désuet aussi. C'est son côté doré en plâtre, ignorant sa chair.
Il ne se pose pas. Ce serait trop doux, il se trouverait instantanément dilué.
Ses ailes se dispersent; ne me reste que l'eau pour poser les yeux.
Deux hommes scrutent son étendue, le corps
penché en avant jusqu'au nez.
- Il faut tout voir !
Dit le premier.
- Oui, il faut tout voir...
Dit le deuxième, craignant d'ignorer une goutte que
l'autre aurait distingué.
- Et quelle profondeur de champ...
Reprend le premier.
- Et nous en voyons tout ce qu'il est possible...
Conclut le second.
- Rien.
- Et d'habitude ?
- Rien.
- ça va pas plus mal, alors ?
- Et bien.. ça n'allait pas mal, qu'est ce que tu sous-entends ?
- La même chose.