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La revue Harfang, chouette nom, publie ces jours-ci braquage silence dans ses pages. Cette nouvelle se joue sur le fil, entre absurdité et normalité, tension et sérénité.Pas encore eu le temps, terrible temps, de lire ce numéro de la revue, mais ça ne saurait (terriblement) tarder. Merci Harfang!
"Sa veste rouge lui descend jusqu’aux genoux, rigide. Quelques centimètres de plus que la moyenne, les yeux au-dessus de la ligne de flottaison de la foule, un peu viking, l’allure lente. Il laisse passer les chiens, les chats, les cadres, les personnes âgées, les pigeons, les boulangères, les plombiers, les amoureux. Le buste altier, les mains déroulées en permanence à distance du corps. Difficile de deviner où il va, où il s’arrêtera. Son regard décidé, sa carrure de bulldozer, et des pas qui s'inclinent devant tout obstacle, paraissent les contourner, infléchis irrémédiablement.
À la banque. Tout simplement : il va à la banque."