D'attachants et adorables libraires ont accueilli en bonne place il y a un p'tit bout de temps quelques exemplaires du merveilleux texte l'oeil (si si, que peut-on dire d'autre sans risquer les larmes...?) dont je suis l'auteur surpris et épanoui.
Attention, l'oeil, c'est quand même un texte virage-et-carrefour, illustré, qui tiendra une place toute particulière dans un recueil de nouvelles que je suis en train de terminer; oui, je vois bien que vos sourcils commencent tout de même à réagir, que vous êtes pris en sandwich entre un sentiment de culpabilité qui refuse de dire son nom et la crainte sournoise de rater le coche de l'amorce d'un mouvement culturel de fond dont vous auriez pourtant pu être aux toutes premières loges, confortables qui plus est. Ne tardez pas, voyez, on paie toujours un jour ses réticences.
Donc, ce billet, juste pour vous dire que la vente de l'oeil chez Coquillettes à Lyon 1er est un franc succès (preuve que la pub, ça marche!) car la pile est magnifiquement intacte, les livres parfaitement superposés sans avoir à déplorer la moindre perte, c'est dire le respect* des lecteurs nombreux et aguerris qui fréquentent le lieu; et je vous informe que ledit ouvrage n'est toujours pas en promo, ce qui montre que je suis sûr du produit comme du bon petit merlot ardéchois que j'ai bu ce soir. Parce que c'est beau les choses éternelles. Non mais.
Les adorables libraires en question pourront d'ailleurs, car ils sont vraiment très gentils, vous passer commande de l'admirable revue Brèves mentionnée en colonne de droite, et ils ne vous en voudront pas de commander 3000 exemplaires du numéro 95 tout fraichement sorti. Parce qu'ils sont comme ça, la littérature, c'est leur passion, du moment que c'est vous qui déchargez le camion.
De plus d'autres excellents libraires (je pense notamment à Ouvrir l'oeil à Lyon 1er et à Passages à Lyon 2ème pour rester lyonnais mais je peux vous certifier qu'il en existe aussi ailleurs) seraient probablement prêts, c'est inoui, avec la même abnégation excitante, à vous livrer le nombre de pallettes que vous leur exigerez chargées de ces mêmes délicieux ouvrages, et tant à venir de moi si Dieu le veut.
Thomas
* La dernière fois que j'ai pu observer par moi-même un truc de cette ampleur (tetetetetetete...) c'était lors d'un concert de Radiohead, aux Eurockéennes de MonDieu1997, alors que le clapotis de Creep retombait, que The Bends n'avait pas permis (et pourtant pour moi si) de faire décoller le groupe, quelques mois avant la sortie du monument "OK Computer". Alors justement Tom Yorke devant le parterre de quelques milliers de spectateurs très sages lâcha un très classe: "Thank you for respect". C'est vous dire pour qui je me prends maintenant. Vraiment, c'est important, achetez le bouquin ou je me mets à chanter.